Tournoi de Football Soninké en France : Grand Triomphe, l’Esprit Communautaire en Vedette

Rédigé le 23/07/2025
Mamadou SOW

Tournoi de Football Soninké en France : Grand Triomphe, l’Esprit Communautaire en Vedette

PARIS —

Sous une pluie fine et les cris passionnés de centaines de supporters, le terrain du tournoi de football Soninké en France s’est transformé, dimanche, en un véritable théâtre d’émotions, de rivalités et d’unité. Le match entre Gathiary et Gandé, en deuxième mi-temps, a été un condensé d’intensité dramatique et de communion culturelle.

Dès la reprise à la 2 minute, les deux équipes se lancent avec vigueur. Gandé, encouragé par ses ultras bruyants, multiplie les offensives. À plusieurs reprises, les défenseurs de Gathiary déjouent de justesse les attaques menaçantes, avec des gestes défensifs aussi acrobatiques qu’efficaces. Un accrochage dans la surface aurait pu faire basculer le match, mais l’arbitre refuse de siffler un penalty, provoquant des réactions vives dans les tribunes.

À la 4 minute, un défenseur de Gathiary se blesse. Le jeu est brièvement interrompu, mais le rythme ne faiblit pas. Les coups francs s’enchaînent, les centres fusent. À la 13 minute, Gandé se voit refuser une nouvelle fois un penalty après une chute dans la surface. Frustrés, les joueurs redoublent d’efforts tandis que la tension monte crescendo.



Les supporters scandent « Gandé ! Gandé ! » à pleins poumons à la 20 minute. En tribunes, drapeaux et tam-tams résonnent. Pour eux, ce match dépasse le simple cadre sportif — il s’agit d’un symbole d’identité et de fierté collective.

À la fin du temps réglementaire, le score est toujours 2–2, menant à une séance de tirs au but intense. Chaque tir est accueilli par un silence lourd, suivi d’une explosion de joie ou de douleur. Finalement, Gandé l’emporte dans une série palpitante de 8 tirs pour Gathiary contre 9 pour Gandé, se qualifiant pour les quarts de finale. Au-delà de la victoire sportive, la journée est marquée par la célébration de la culture soninké. Entre les matchs, chants, danses et cris de ralliement résonnent, affirmant l’unité d’une diaspora soudée.



Plus tard, Moudéry affronte Soringho, et le public reste nombreux, vibrant au rythme des actions et de la musique. À la 2 heure, l’équipe de Moudery bat Soringho, obtenant elle aussi une place en quart de finale. Les dernières minutes se transforment en fête.

Au-delà du sport, ces terrains de Paris racontent toute une culture. Un héritage transmis entre générations, un football joué avec le cœur, et une diaspora affirmant sa présence, sa solidarité et son amour pour ses racines.